LA FRANCE VA VOTER

J'ai rencontré Lydia dans le métro. Nous étions assis l'un à coté de l'autre et elle m'a demandé si ce train allait bien à République. J'ai confirmé en la questionnant sur sa destination. Elle m'a dit quelle devait changer et prendre une correspondance pour Austerlitz. Est-ce que les couloirs sont longs à République, je lui ai répondu assez et elle est partie sur un discours comme quoi ce métro avait été très mal construit,que les couloirs étaient trop longs, qu'il manquait de tapis roulants et d'escalators. Enfin tout ce qui lui importait à ce moment là,c'était de savoir si elle allait attraper son train pour Orléans ou non et le métro semblait salement responsable de cette affaire là. Je lui est proposé de l'accompagner avec ses bagages et nous sommes arrivés jusqu'à Austerlitz en continuant à discuter de choses importantes comme de savoir si un train allait être à l'heure ou non. C'est vrai quoi, qui ne se lève pas le matin en se demandant si un certain train à un certain moment ne serait pas en avance ou en retard. C'est quand même plus important que l'élection d'un président ou je ne sais quoi. On s'est quitté en se promettant de se contacter si jamais on trouvait une ville ou les couloirs de métro seraient remplis de tapis roulants et ou l'on passerait d'un train à un autre a toute vitesse. Elle avait le sourire radieux d'une femme qui sait qu'elle sera à Orléans ce soir. C'est pas rien.